mardi 18 octobre 2011

sans titre

Il y a des jours ou on croit avoir tout compris de la vie, qu’on est assez balaise et qu’on peut tt ou affronter, tout surmonter et  vivre au dessus des autres, on se croit supérieurs et c’est  souvent là qu’on se casse la gueule… oui oui !! On le croit pendant assez longtemps, on s’élève pour mieux tomber, pour avoir mal à en pleurer à en devenir malade.
Nul n’échappe à ça mais je crois que ça arrive à des degrés différents, et je crois meme que je suis passée par les différents degrés … d’où mon expérience assez importante dans le sujet. Cependant,  ce n’est pas si mal que ça, car à la fin c’est de l’expérience et les expériences ca sert dans la vie …
 À vrai dire je commence à ne plus croire à ces conneries car ca ne ma pas servit. A quoi ca sert d’avoir des expériences si on refait les mêmes erreurs, si on ne change pas...puis pour changer ce n’est pas facile. On est comme on est et puis voila….
 Bon bein voila 

vendredi 7 octobre 2011

Thé à la menthe...




On est déjà vendredi, et comme à chaque vendredi, je sors ma fameuse phrase : on est déjà vendredi, ça passe trop vite, déjà une semaine de passée ….

Assise dans ma chambre face à mon pc, je sirote mon thé et je me goinfre de maiis caramélisé, une manière de noyer mon amertume. En ce moment, comme à chaque moment ^^   ma vision des choses est plutôt lugubre, face à une passivité physique et mentale inexpliquée qui me laisse plutôt perplexe je sirote doucement mon thé laissant  les minutes passer tic tac , tic tac…défiler, heureuses de tourner en rond sans limites.

Ayant passée de nombreux vendredi, à  siroter un thé et à scruter l’horloge de mon pc, je me suis rendue compte (un peu trop tard) que le net c’est un peu comme du coca light.  Sans sucre, elle  ne vous fait pas grossir certes mais vous ouvre l’appétit !!!

Donc je me connecte avec la seule et unique intention de bosser, de lire et d’avancer dans mon boulot. J’allume mon pc, poussée par ma motivation je fais la tête aux  petits bonhommes verts qui envahissent ma barre d’outils, je tire une croix rouge dessue …et voila une bataille de gagnée…

Je me connecte donc pour googler un peu, et là comme par magie tout ce que je recherche commence par un F, même pharmacie prend un f. pour mieux céder je commence, par ignorer, par passer outre et puis revenir pour mieux cliquer et surtout assumer, et je fini par écrire FACEBOOK. Comme un samouraï, j' apprend  à connaitre mon ennemie, je me  familiarise avec, je l’étudie, je me connecte dessue  et je passe des minutes,  des heures,  des journée à actualiser :D

2 heures plutard je me rends compte de ma bêtise, je ferme facebook, et je me remets à googler mais voila que je n’ai plus de thé, et pour moi c’est impossible de bosser sans thé, il est déjà 10h.  je me lève donc me refaire un thé et dans la cuisine on me rappelle que c’est bientôt l’APPEL.


 Je cours donc dans ma  chambre, pour lire au moins une demi-ligne   et  ouvrir une page DOC. Je lis donc une demi ligne et j’ouvre le doc et ce qui me vient à l’esprit c’est que : On est déjà vendredi, et comme à chaque vendredi, je sors ma fameuse phrase : on est déjà vendredi, ça passe trop vite, déjà une semaine de passée ….
Je ne vais pas tarder à entendre l’appel du ménage, comme chaque vendredi, dans toute famille algérienne c’est la fête à la maison, on faite le vendredi et on le fête avec le ménage…ou plutôt avec  le grand ménage…et ainsi est faite la vie, de thé de maiis et de grand ménage. 

vendredi 30 septembre 2011

tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...

Depuis que j’ai repris le boulot, je ne trouve plus le temps d’écrire, de déprimer, d’être bien. Parfois je me dis que si je vivais dans un autre monde, avec le rythme quotidien que je mène je serais riche et célèbre avant  la trentaine.  Mais bon comme je vie dans ce monde, je ne suis ni riche ni célèbre et je ne bosse pas vraiment, en réalité si je bosse beaucoup, mais c’est du racolage. C’est comme ça, c’est ainsi, on est bon que pour ça, on passe notre temps à trouver des solutions à de faux problèmes, on commence notre semaine avec un plan A et en se retrouve avec le D. si on est têtue on arrive tant bien que mal à réaliser quelque chose sinon on abandonne facilement et y a de quoi !!!
Je me demande jusqu'à quand je vais pouvoir supporter ça, ramer et me fatiguer pour rien !!! Pourquoi j’aime ce que je fais et je me tue à la tache, pourquoi je ne m’en fou pas et je vie simplement comme presque tous.  
Quand je marche dans les rues d’Alger et que je passe par des cités très sales je me demande comment les gens supportent de vivre dans un environnement pareil, pourquoi ils ne cherchent pas une meilleur qualité de vie, pourquoi ne pensent t’ils pas à améliorer les choses par eux même, est ce difficile d’organiser une journée de bénévolat et de faire du nettoyage. Puis sans me rendre compte je commence à leur trouver des excuses, je me dis que comme moi, ils avaient de l’espoir, de l’ambition, puis poufff ils on en eu marre et un beau matin ils décident que dans ce monde ils sont condamnés à avoir une vie de merde alors à quoi bon chercher à avoir des espaces verts, à quoi bon avoir des centres de loisir, à quoi bon vivre dans une ville qui ne dort pas où au moins un bus, une pharmacie, un épicier sont en service.
Donc ils ont baissé les bras, « ils » c’est presque tous, tout le monde.  A commencer par  ce chauffeur de bus qui passe devant moi  à 18h et me dis c’est fini, j’ai fini ma journée !!!! Démerde toi, ta qu’a arrêter de bosser à 15h comme tous le monde. C’est aussi tous ceux qui bossent selon leur humeur, ceux qui offrent des postes de travail à des gens incompétent, ceux qui conduisent comme ils se conduisent dans leur vie.
Voila, parfois j’en ai marre de vouloir des choses qui ne peuvent se réaliser ici et je me dis que je ferais mieux de faire comme la plupart qui sont partie en laissant tout derrière eux.  
Enfin bref, pour retrouver l’espoir, je relativise, je pense à flana qui malgré tout elle a réussi. Je me dis que c’est possible,  je commence à voir en elle une  personne admirable, un exemple, ca me motive, je reprends mes habitudes, mes horaires et mes baskets  par la même occasion. Je prends le risque, je me fatigue mais je tien bon.  Puis un jour on me parle de flana et des ses plans pas très catholiques, de flana on passe à flen et à feltane…et là c’est comme un électrochoc.  On me dit que c’est courant, que ça court les rues, les voitures, les bureaux, les hôpitaux et les écoles. Là encore c’est l’électrochoc mais cette fois c’est parce que je suis étonnée de moi-même, j’avais perdue ma clairvoyance, enfermée chez moi ou bien au boulot, parlant toujours avec les mêmes personnes, je me suis faite un monde où seuls ceux  qui pensent comme moi et se comportent comme moi ont le droit d’y accéder.  Une bonde de rêveurs super bête, super niya….

dimanche 11 septembre 2011

Hommage à l’espoir

Pour ceux qui n’ont pas encore connus l’amour, qui n’ont pas encore gouté  au bonheur. Pour ceux qui ont perdu le sourire …ne perdez pas espoir. L’espoir est là, l’espoir est heureux, l’espoir fait vivre.


Comme on est d’éternels insatisfaits, toujours  à la recherche de ce petit quelque chose qui ferait notre bonheur,  on a besoin d’espérer.  On espère une vie meilleure, on espère bonheur et prospérité, parfois calamités (quand on est énervés). On passe toute notre vie à espérer,  à tort et a travers, on espère, on attend, on vie.



Ce que j’espère là en se moment même:

Bon, d’abord j’espère que ce n’est pas chiant ce que j’écris
Aussi j’espère que ce n’est toujours pas trop tard pour le dépôt des dossiers (de la paperasse)
J’espère pouvoir finir rapidement d’écrire ce que j’espère car je dois commencer autre choses juste après, en fait je suis sensée être entrain de faire ce truc là mais bon  je me retrouve toujours à faire autre chose !!! Je me demande si ça vous arrive à vous aussi chers lecteurs. (J’espère que vous êtes nombreux), en tout cas j’espère pouvoir me débarrasser de cette mauvaise habitude.




 Bon j’arrête , je vais bosser ….

Merci espoir !!!

samedi 10 septembre 2011

Empreinte…




Ma façon de voir les choses est toute simple, je ne suis pas éternelle et en ce moment je vie ma mort. On est  comme un fruit suspendu a une branche, on fleuri, on muri au fil du temps, on risque notre vie en s’exposant aux coups de vent.  Qu’on se protège ou qu’on se fasse  des coquilles on fini toujours par tomber ou pire d’être dévorer,  grillés ou en salade de fruits. 


Je me résous à ce qu’il peut  advenir,  tout ce que je souhaite c’est de parvenir à laisser une trace dernière moi. Ohh !! Détrompes toi ego inassouvi, ce n’est pas pour la gloire ni pour les hommages, ce n’est qu’une empreinte parmi tant d’autres qui témoigneront notre passage, notre conscience.

Mais comment ?

Prise de conscience quand tu nous tiens ! Conscience  ne sois pas dupe si je te propose mon nom, mon sang, ma race et mon empreinte génétique. Ne sois pas dupe si je te dis que je lutterais jusqu'à mon dernier souffle, contre vents et marrés, pour faire de ce monde un monde meilleurs. Je n’en suis pas capable…


Et toi, reflet de moi ne cherche pas les prix, au nom d’une paix qui n’existera jamais. Ne cherche pas à décrocher les étoiles, elles n’ont pas été créé pour être piétinées, et au nom de  quoi ?

Contente toi d’être le changement, sois ce changement que tu veux voir dans ce monde*

* Gandhi 

vendredi 9 septembre 2011

Becoming myself: take your time





On a rien demandé au temps
                                 Ni de passer, ni d’être présent.
Il s’entête à nous devancer pour être notre future
                                 On a rien demandé au temps
Si ce n’est que de prendre son temps
                                Le temps qu’il faut pour être à temps
Pour qu’on soit prés au moment qu’il faut
                               A vivre notre temps à tout moment
A construire notre future loin du passé
                              A se souvenir du passé sans regretter le présent

J’ai fais un rêve… c’est comme ça que les grands, les penseurs commencent leurs phrases. Maintenant vous savez ce que vous devez faire: arrêtez de passer des nuit blanches pour un projet, ne veillez plus la nuit et dormez, dormez autant que c’est possible. Bref, moi si je ne dors pas c’est du à un excès de caféine et une insomnie qui se cache sous mon lit. 
En ce moment je suis à la recherche d’une vocation, il me semble que pour trouver sa vocation il faut passer par plusieurs étapes, même si au final on se retrouve à faire ce qu’on fait déjà. Oui parce que voyez vous pour trouver sa vocation il faut passer par des chemins tortueux, il ne suffit pas de se dire qu’on aime ce qu’on fait et qu’on ne peut jamais envisager autre chose. Pour savoir il faut essayer, on peut se découvrir une passion, un don  et réussir et après choisir.
On ne peut pas savoir à quoi on est destiné, gardons donc l’esprit ouvert.
Et surtout prenons notre temps, le temps qu’il faut 

jeudi 8 septembre 2011

c'est la rentrée .....


Ah c’est la reprise, c’est la rentrée, fini les vacances, fini les grâces matinées, fini les aprèms télé à rien faire. Les rentrées j’en ai passé pas mal dans ma vie, et c’est toujours avec  appréhension et  angoisse que j’affronte  la première semaine. 
 C’est dur, je n’ai pas envie de reprendre, je n’ai pas envie de revoir ces profs toujours avec les même habilles, même coupe de cheveux  et même cours.
c'est une règle  de prof...
 car quand tes un scientifique, chercheur ou prof par exemple, tu dois être  mal habillée car dans la vie il y a des choses  beaucoup plus importantes que les vêtements et les apparences. Tu peux ne pas te coiffer, venir avec les cheveux en l’air ou mieux les coupés en coupe garçon et si on te prend pour un homme bein ce n’est pas si grave que ça car au fond t’aurais bien aimé être un mec dans ce pays d’hommes.
  Aussi ce n’est pas grave si en hiver tu te présentes en manteau orange, pantalon bleu et sandales avec chaussette (bien que cette année c’était un début de tendance mais bon  pas à 55ans) car toi  contrairement aux autres tu connais par cœur la formule chimique de l’eau  oxygénée .

Il y a autre chose que tu ne dois pas faire quand tes un scientifique, chercheur ou prof, il ne faut pas te maquiller ou sinon si tu te maquilles tu dois pouvoir faire peur. Dans les deux cas ça te protégera le soir quand tu bosses tard. une tête de clown ou de croc mort ça fait toujours peur.

Par contre quand tes  un scientifique, chercheur ou prof tu dois aussi savoir tenir tête à ceux qui te mettent des bâtons dans les roues, ceux qui font tout pour que tu n’avances pas. Ils sont reconnaissables c’est ceux qui te disent : oh, la recherche !! Nonnnnnnnn y a pas de recherche en Algérie, tu as plus de chance dans un call center.
C’est aussi ceux qui te disent : pourquoi tu n’es toujours pas partie, il n y a rien dans ce bled, et  cette génération n’est pas faites pour les études pourquoi vouloir faire de l’enseignement….




C’est aussi ceux qui te disent tu vas finir Bayra (vieille fille) ma belle… :D. Qu’est ce que je déteste ce mot, il est tellement moche. Quand tes un scientifique, chercheur ou prof tu n’es pas contre le mariage mais tes chances de rencontrer l’âme sœur diminuent  forcement car tu passes plus de temps  à bosser qu’a faire du shoping (c’est pourquoi tes mal habillée ….c’est un cercle vicieux) et c’est pourquoi presque toutes tes collègues sont de vieilles jeunes demoiselles … mais ça ne risque pas de t’arriver car toi  tu crois toujours que tes  encore jeune et puis  la vrai jeunesse c’est dans l’esprit et toi tes  jeune dans ton esprit   comme tes collègues.

  Quand tes un scientifique, chercheur ou prof  tu détestes tes cousines car tu crois qu’elles se sont mariés trop jeunes. Au fond tu crois que c’est pour l’argent mais toi ces remarques tu les gardes pour toi car toi tes au-dessus de ça. Mais tu n’es pas jalouse car toi tes instruite, tu as dans la tête et tu n’est pas matérialiste car tu sais que l’argent ne fait pas le bonheur, tu sais que l’argent c’est toi qui le fait et pas le contraire et c’est pourquoi tu ne fais pas de shoping (c’est pourquoi tes mal habillée ….c’est un cercle vicieux) et puis pour les deux sous qu’ils te donnent autant les garder pour t’acheter une chinoise, les marques toi tu t’en fou, l’essentiel c’est d’avoir une voiture.


Enfin, c’est la rentrée et je ne suis pas encore prête comme à chaque fois.

mercredi 7 septembre 2011

Becoming Cosette: memories






L’enfance,   je pense souvent à elle, à chaque fois il y a de nouveaux souvenirs qui font surfaces et d’autres que j’oublie. Avec l’âge je commence à oublier certains détails, certaines odeurs et lumières. Notre enfance mérite d’être écrite  et préservée comme on le fait avec l’histoire. Notre enfance c’est notre histoire à nous et contrairement à l’histoire qui se répète avec le temps. Notre histoire à nous est unique et ne se déroule qu’une seule fois.  Une seule fois…



Mon enfance c’est  les ruelles de la casbah, c’est la maison moresque de mes grand parents, Avec mes cousins et cousines on a joué  dans chaque recoin de cette maison à commencer par « esskifa » c’est une sorte de petite pièce qui sépare la porte principale de  la porte d’entrée, une sorte de sale d’attente, il y avait des bons fabriqués en  brique et recouvert de zelaij et d’ardoise. Et comme ça ne se fait pas de rester debout devant la porte d’entrée et parler avec des voisines ni de laisser une mendiante attendre devant la porte, on les faisait attendre dans cette pièce.

Puis directement de la skifa on avait accès à west edar, une sorte de Riad avec une fontaine au milieu et un puits, c’était le cœur de la maison. Il faisait également office de sale des fêtes,   la plupart des voisines ont célébré leur mariage dans ce Riad. Tout ce  partageaient avec les voisins pas comme maintenant, ils faisaient presque partie de la famille, surtout que  la plus part occupaient une chambre dans notre maison, et il n’était pas rare de voir une famille de 7 personnes manger, dormir, recevoir des invités dans une pièce de 25m². Pour le bain  ce n’était pas un problème pour eux,  on avait un hammam juste en face de la maison. Ahh le hammam !!!
Maintenant que j’en parle, j’ai la chair de poule, où sont ses hammam, où sont ses ruelles propres où il faisait bon vivre malgré la pauvreté, où sont ses gens chaleureux, modestes et tellement accueillant?

 Même les chats ont déserté la casbah…











mardi 6 septembre 2011

becoming cosette 2: Étrange Solitude






Pourquoi suis-je son refuge?
                                    Cette étrangère
qui ma habité jadis
                     Lorsque j’étais chrysalide 

Et qui ma fuit dans mes jours ensoleillés

Suis-je mélancolique?
                                  Cette étrangère

Qui me suit, qui me honte, qui se fait toute petite

Avec sa cape de nuances de noir, de blanc
                                 Mais jamais de couleurs

Qui est ce? Cette étrangère

Un sentiment, un état d’âme
                                  Ou une réalité

Qui est ce? Cette solitude

Si étrangère, si amer
                                 Mais tellement nécessaire


Elle cache bien son jeu la solitude, y en a qui sont seuls mais qui ne l’admette même pas lol. C’est souvent des gens qui sont très bien entourés, si bien entouré qu’ils n’arrivent plus à voir le vrai du faux, l’ami de l’ennemi. Mais ont-ils tort ? Qui aime la solitude, qui préfère être seul que d’être entouré. Mal entouré on l’est tous, qui n’a pas eu à sourire malgré lui, à respecter malgré lui, à parler malgré lui à des mauvaises gens. C’est ainsi…
Ma solitude na rien avoir avec la présence physique, la sincérité  et la fidélité des amis, ou bien le soutien et le dévouement des proches. Ma solitude est en moi, c’est ce sentiment d’être étrangère à un environnement, c’est ce morceau de verre tout propre qui donne l’impression d’appartenir à un espace, mais des que je fais un pas en avant je me casse la gueule. Pour moi, c’est aussi ce sentiment d’impuissance, comme dans un rêve lorsque je crie et rien ne sort. Sans  rien pouvoir changer …car C’est ainsi…c’est mon rêve soit je me démerde ou je me réveille. 

Becoming Cosette 1

Suis-je entrain de me transformer en Jane Austin de mon époque? Non non, c’est juste mon moyen à moi d’échapper au boulot.  Et c’est dans ces moments la que je me dis, et si je change de métier,  je m’intéresse à beaucoup de sujets: la mode par exemple. Je pourrais sortir ma marque de vêtement, mais d’abord il frauderait que j’apprenne à coudre U_U. 

Pour le moments je dois éviter de penser à ça , je ne suis même pas capable de rédiger un mémoire. Manque de motivation, manque d’inspiration, manque de volonté …..etc etc.  
Je trouve d’excellentes raisons pour ne pas bosser, genre: faire du sport (1 h de sport et 2h de sieste), sortir voir des amis,  tenir  un blog, traîner sur internet à chercher la recette magique de réussite.

 Bon j’ai rien trouvé, y a pas de recette magique et ceux qui réussissent passent eux aussi par des moments comme ça, mais chez eux ça ne dure que quelques jours pas des mois lol. La solution? Faut que je tombe sur un produit du genre NZT (voir le film Limitless), (quand on fout rien forcement on regarde trop la télé). C’est une substance dopante qui permet d’exploiter 100% de  nos capacité mentales  au bout de 30sec seulement. Moi qui prends plus de 30 min pour choisir un menu au resto…!!! Avec le NZT je deviendrait ministre au bout de 30min, quoi que l’hiérarchisation est inversement proportionnelle  au QI et  au background universitaire. 

Et puis, la pilule ça ne réussit pas à tout le monde…

Bon retour à la case départ, que faire quand t’es paumé:
- Le  rester  si on vise haut …très, très haut.
-Se lever bon gré  mal gré et aller bosser
-Changer de vie et  commencer une nouvelle aventure.

Ps: je parle et je parlerais de movies,  j’aime ça tout simplement ^^

lundi 5 septembre 2011

Becoming Cosette

Y a un de ces matins ou j’ai envie d’écrire,  je suis en admiration pour ceux qui ont la plume facile, qui savent s’exprimer, savent transmettre leur idées. Personnellement je ne sais pas le faire, puis pour écrire il faut avoir des choses à dire, moi je ne trouve rien à dire. 
Je suis banale, ma vie est banale, mon boulot est banale et mes ambitions sont devenues banales. Mais je ne me plein pas, il y a pire mais y a mieux me diriez vous. Puis on est jamais satisfaits, on veut toujours plus, on veut  la perfection avec toutes ses imperfections. On cherche à avoir les cheveux lisses tout en ayant cette mèche rebelle sur le coté, être  sérieuses  tout en ayant l’air  désinvolte…enfin toutes ses petites choses qui font qu’on est nous, qu’on est uniques.
Quoi que cette fois si,  je vais éviter de me voiler la face, j’ai le droit d’avoir mon moment selfish, mon moment égocentrique, mon moment «  je suis le nombril du monde ». On a tous le droit d’avoir ce petit moment, en toute intimité avec une page doc, rien que nous même et cette page qui ne demande qu’a être remplie.  
En ce moment je savoure mon moment à moi, il  est 6h.30 du matin tout le monde est endormis, et au lieu de lire un article ou une quelconque revue scientifique, je suis là à  écrire.  Si je continue comme ça je vais me prendre pour  Jane Austen.  Heureusement que mes cheveux en pétard me rappel qui je suis.  
Donc je disais que c’est mon moment à moi, j’oublie un peu mon stress, l’état du non avancement de mes recherches, et tout le boulot que je dois faire, mais si j’écris ça, là maintenant alors que je suis dans mon moment, ça veut dire que je ne suis pas tout à fait dans mon moment. Je reprend, donc là je savoure mon moment Jane austen, je pense à son roman Orgueil et préjugés. J’avoue que je n’ai pas lu le livre, je l’ai cherché partout mais je ne lai pas trouvé, par contre j’ai vu le film plus de 20 fois je crois. Je l’ai en DVD, je l'ai  tellement vu et revu que j’ai même essayé de le regarder en russe.  
Et non, je vous assure que c’est pas pour Mr Darcy que j’aime tant regarder ce film, mais c’est plus pour l’époque, les robes, les bals, leur façon de dire les choses, sa façon de dire « je vous aime » …à mes mouchoirs snif snif. 
Aussi,  j’aime beaucoup le personnage de lizzy, une femme forte de caractère qui sait ce quelle veut.  Un peu comme le personnage d’Anne Hathaway dans le diable s’habille en prada.
Bref, mon moment d’évasion fut cours malheureusement, le bruit des voitures dehors se fait de plus en plus entendre et puis il fait jours, il faisait déjà jours à 6h30 mais y’avait toujours cette fraîcheur qu’on ressent à l’aube qui donne l’impression de vivre dans une petite maison en  montagne, entourée d’arbres et de oiseaux, alors qu’en réalité on est perché en au haut d’un immeuble au centre ville.